Quelles sont les pollutions spécifiques ?

L’accréditation catégorie C concerne les locaux à pollution spécifique.

Elle permet de :

  • Mesurer la concentration en poussière (inhalable et alvéolaire) 
  • Mesurer l’efficacité de la filtration ou du dépoussiérage 
  • Contrôler les dépoussiéreurs et les systèmes de surveillance de la ventilation
poussière

Poussières inhalables et alvéolaires : des effets possibles sur la santé ?

Les poussières inhalables pénètrent dans le corps humain par voie respiratoire. Les particules d’un diamètre supérieur à 5µm se déposent de manière prépondérante dans la région nasopharyngée, avant d’être éliminées. Plus fines, les poussières alvéolaires atteignent les zones les plus profondes des poumons (les alvéoles) ; elles représentent généralement « de 10 à 20% de la fraction de poussières inhalables ».

 

C’est pourquoi, l’exposition aux poussières alvéolaires (et inhalables dans une proportion plus faible) peut provoquer un phénomène de surcharge pulmonaire. Ce mécanisme aigu ou chronique est lié à la capacité limitée d’épuration du poumon.

Quels sont les moyens de prévention et protection ?

En relation avec les dispositions du Code de travail on peut relever :

  • Des moyens techniques (la captation, la filtration, la brumisation) ;
  • Des mesures organisationnelles (surveillance et contrôle : automate de pilotage d’installation, caméra) ;
  • Des pratiques et habitudes comportementales (mise en œuvre régulière des séances de formation et d’information sur les mesures de prévention et protection à respecter) à déployer dans les industries extractives.

Comment maîtriser les risques liés aux poussières ?

Pour chacun des Groupes d’Exposition Homogène (GEH) dont l’évaluation de risques conclut à un « risque élevé» *, l’employeur est censé effectuer au minimum une mesure annuelle.

Cette mesure respecte les conditions suivantes :

  • Effectuée à poste fixe ou mobile (équipement de prélèvement porté par le travailleur) dans chacun des locaux à pollution spécifique qui sont caractéristiques du GEH ;
  • Durée de prélèvement représentative de l’activité quotidienne moyenne dans le(s) local(aux) à pollution spécifique ;
  • prélèvements et analyses des échantillons effectués :
    • Soit par un organisme accrédité ou agréé de catégorie C ;
    • Soit par un laboratoire interne ou externe en suivant un protocole reconnu par la profession (ex : Dust Monitoring Protocol d’IMA-Europe) ; dans ce cas, le degré de fiabilité des résultats (incertitude,….) est connu.

Mise à jour de l’évaluation des risques dès que : modification des méthodes et/ou conditions d’exploitation, modifications des caractéristiques du gisement, nouveau poste de travail, nouvelle machine source de poussières, etc. (R. 4412-5 et R. 4121-2).

Le recours à des organismes agréés par le Ministère du Travail résulte de dispositions réglementaires ?

Ce recours n’est pas obligatoire pour l’ensemble des vérifications périodiques réalisées dans les entreprises ; en revanche il sera prescrit en cas de contrôle effectué sur mise en demeure de l’inspection du travail, ou bien pour vérifier le respect des valeurs limites de concentration dans l’atmosphère de certaines substances.

Avec l’expérience dans le domaine de la ventilation et de l’aération, SUB’ROCA, est accrédité pour effectuer l’ensemble des mesures concernant les locaux à pollution spécifique et, en cas de détection d’un danger pour vos salariés, se tient à votre disposition pour vous accompagner dans votre réflexion et vous proposer une solution complète qui s’adaptera sans délai à votre situation actuelle.

La notion de « risque faible » et « risque élevé » n’est pas définie par le Code du Travail.

On considère un risque faible si :

  • Toutes les mesures historiques < VLEP ;
  • La moyenne des mesures historiques < 1/4 de la VLEP (ou 1/10e VLEP dans le cas des poussières alvéolaires silicieuses) ;
  • Tous les moyens de prévention et de protection définis par le passé sont correctement entretenus, mis en œuvre et efficaces ;
  • Absence d’historique de pathologie ou trouble respiratoire.

? Sinon on considère un « risque élevé » pour la suite de l’évaluation des risques.

Les ingénieurs de SUB’ROCA se tiennent à votre disposition pour vous assister et vous conseiller dans le dimensionnement des vos installations de ventilation. Que votre projet concerne un réseau maillé en mine souterraine ou un projet complexe de creusement dans un autre environnement, nos équipes disposent de technologies nous permettant de calculer les besoins en air et les performances nécessaires pour vous assurer une ventilation conforme à la santé et sécurité du personnel.